Là encore, quelle évolution au cours des dernières années ! Qu'ils travaillent en petites unités familiales ou qu'ils collaborent avec des créateurs de Pu'Er aux exigences trés précises, sûrs de vendre leur récolte ou leurs produits dans de bonnes conditions, nombre de fermiers sont incités à soigner les récoltes tout comme ils prennent soin de leurs arbres.Bien sûr, nous parlons toujours ici de productions artisanales selon les méthodes traditinnelles et en quantités limitées : autant de gages de qualité.
Une fois cueillies, les feuilles sont étalées quelques heures durant pour commencer à se flétrir.
Puis, elles sont rapidement passées au wok, sur un feu de bois, à la chaleur douce ( 40 degrés au maximum). A ce stade, elles doivent à plusieurs reprises être étalées avec le plat de la main puis soulevées.
On appelle cette opération "tuer la verdeur" ( Sha Qing en chinois) et celà stoppe l'oxydation .
Ensuite, les feuilles sont roulées à la main. Ce roulage fracture les parois cellulaires, ce qui permettra à la fermentation de se produire; il doit être fait avec délicatesse pour ne pas mâchurer les feuilles.
Enfin, celles ci sont séchées au soleil.
Le thé, alors appelé Mao Cha, est prêt à être compressé ou mis à fermenter ( pour devenit du Pu'Er rouge) , ou encore mis à vieillir en vrac. Avant cela il aura été trié avec beaucoup de soins et de patience.Toutes ces étapes peuvent être réalisées mécaniquement : mais la qualité du Mao Cha en sera diminuée.
Le séchage au soleil est particulièrement important car il conserve intactes les qualités intrinsèques des feuilles- ce qu'un séchage au four ne peut garantir. C'est pourquoi le gouvernement du Xishuanbanna en a fait une des conditions d"appellation" du thé Pu'Er.
A suivre , dans un prochain article: comment le thé devient galette.
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